Cette Xbox One S, révélée par Microsoft durant l’E3 2016, recèle décidément plein de surprises, puisque outre un form factor bien plus réduit (-40% par rapport à la Xbox One classique), son stockage natif bien plus généreux (2 To) et l’accès aux contenus en 4K via son lecteur Blu-ray ou des applications, elle pourra aussi upscaler les jeux jusqu’à une résolution en Ultra HD, soit 3 840 × 2 160.
C’est Mike Ybarra, directeur de la programmation de la team Xbox, qui l’a confirmé il y a quelques jours sur Twitter, en réponse à une question à un utilisateur.
@Nugggzy Yes.
— ♏️ike Ybarra (@XboxQwik) 1 juillet 2016
Alors, qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Admettons qu’un de vos jeux Xbox One tourne en Full HD natif (ils ne sont pas forcément légion) et que l’écran sur lequel la console est branché a une résolution en Ultra HD, alors la Xbox One S sera capable d’augmenter artificiellement la résolution des images affichées vers le 4K. Cet upscaling peut paraître une bonne chose, sauf que l’image de base n’a pas été calculée dans cette résolution monstrueuse, mais en 1920 x 1080 ; la conséquence est, malgré sûrement la présence de quelques algorithmes de retraitement dans la Xbox One S ou au niveau de l’écran, que le rendu du jeu upscalé paraîtra moins beau, moins défini, moins précis, ses images étant « étirées ». Pour vous en rendre compte, lisez un DVD sur un écran Full HD, vous allez voir.
Cela paraissait de base une bonne idée et une bonne chose, mais au final cela semble plutôt un bien pour un mal, sachant qu’aucune console à ce jour n’est capable de faire tourner un jeu en 4K et peu de PC en sont capables aussi, tout du moins s’il ne sont pas équipés d’une ou plusieurs cartes graphiques très haut de gamme. Donc une seule chose à retenir : l’upscaling, c’est le mal.
Source : Nokians