Windows 10, entreprises, Surface et HoloLens : Agnès Van de Walle fait le point

Voici autant de sujets qui intéressent bons nombre d’entre vous, que ça soit Windows 10, Surface, HoloLens et ce que propose Microsoft aux entreprises. Et ça tombe bien, puisque Agnès Van de Walle, la directrice de la Division Windows et Surface chez Microsoft France (Girls Powa !), a été interviewé par le site ITespresso en marge des rencontres ROOMn qui se sont déroulées du 8 au 10 Mars dernier.

Ainsi, en réponse au journaliste, elle est revenu sur plusieurs points clés de la stratégie de Microsoft actuellement que sont Windows 10, Surface, les entreprises et HoloLens (oui oui !).

 

Windows 10 et les entreprises

Agnès Van de Walle a donc parlé de Windows 10 qui est installé, selon ses dires, sur 250 millions de devices dans le monde depuis le 29 Juillet 2015, soit en 8 mois et qui représente 14% des postes en France. De plus, une immense majorité des terminaux vendus avec un OS Microsoft embarquent la dernière version de Windows. Ça, c’est dit.

Et les entreprises dans tout ça ? Actuellement, selon toujours Agnès (on va l’appeler Agnès, ça sera plus simple), donc selon Microsoft, 80 à 85% des entreprises ont au moins un poste de test sous Windows 10, afin de voir si leur parc peut migrer. C’est pas mal, pas mal du tout. Et en plus de cibler une immense majorité des utilisateurs, Microsoft semble bien vouloir que Windows 10 soit présent dans toutes les entreprises.
Mais il y a un écueil : il a fallu plusieurs années pour qu’elles passent de Windows XP à Windows 7, alors comment faire pour les faire migrer sous Windows 10 ? Sachant que l’objectif de Microsoft France est d’avoir à la fin 2017 50% des entreprises françaises ayant la totalité de leur parc sous le dernier Windows. Microsoft met donc en avant la carte de l’évolutivité continue de l’OS, puisque Windows 10 a introduit un système de mises à jour qui ne sont pas des grosses upgrades cassantes avec un accompagnement des entreprises sur 5 à 10 ans. La sécurité liée au système est aussi mise en avant, avec les différents modes d’authentification natifs, permettant aux entreprises de réaliser des économies d’échelle, puisqu’elle n’ont plus à acheter de logiciels tiers, s’épargnant aussi les différentes phases de test. Aussi, selon Agnès, les firmes, si elles passent sous Windows 10, auront un parc informatique plus simple à gérer et plus sûr.

Bien sûr, tout ceci dépend des différents besoins, mais je vois que dans mon entreprise, une ESN (Entreprise de Services Numériques) et éditrice de solutions de gestion, une bonne partie de nos machines ont déjà migré.

 

Surface comme fer de lance

Les Surface, après des débuts chaotiques, sont les terminaux qui fonctionnent le mieux chez Microsoft et qui se déclinent maintenant en 3 parties : Surface 3, Surface Pro 4 et Surface Book. En tant que directrice de cette division chez Microsoft France, Agnès Van de Walle ne pouvait que revenir dessus et ainsi faire le point sur les usages de chaque modèles.

Autant reprendre ses mots qui, je pense, sont assez évocateurs :

Le meilleur compromis entre le desktop et le terminal mobile, c’est la Surface Pro 4 avec la puissance de processeurs Intel Core i5 ou Core i7 (architecture Skylake). La Surface 3 se rapproche davantage d’une tablette avec la possibilité de raccrocher un clavier pour gagner en productivité.

A l’opposé, le Surface Book est à assimiler comme un ultrabook avec une couche de mobilité et de puissance. En détachant l’écran, l’utilisateur dispose d’un studio de création portable. Avec ce terminal très performant avec les logiciels de graphisme 3D gourmands en ressource, on vise les designers, architectes ou les équipes R&D. On met l’accent sur le segment « deux-en-un » en forte croissance.

Et quand regarde les différents scénarios d’usage, on se rend compte qu’ils sont valables pour tous, à la fois une entreprise ou un particulier et c’est en quelque sorte ce qui fait la force de Surface : de nombreux usages possibles et en toutes circonstances, et une finition exemplaire.

Agnès Van de Walle a aussi précisé qu’il n’existerait pas de bundle offrant à la fois une Surface et un terminal Lumia à destination des entreprises car, selon ses dires, « Ça marche mais juste pour des petites entreprises qui ont des équipements limités et qui cherchent à équiper leurs nouveaux collaborateurs. » En gros, ça n’est pas intéressant pour Microsoft, car cela représente un trop gros investissement de la part de la firme pour un volume de ventes assez limité.

 

Bientôt des HoloLens en France

C’est ce que Agnès Van de Walle a laissé entendre au travers de cette interview, puisque le casque de réalité augmentée de Microsoft devrait arriver dans quelques mois en France, c’est à dire d’ici à la fin 2016. De plus, il est déjà utilisé, tout du moins pour le test, par deux constructeurs en France, un dans l’aviation, donc soit Airbus, soit Dassault, et l’autre dans l’automobile, Renault, Peugeot ou Citroën.
Et autant vous dire que nous sommes plus qu’impatient de savoir que les HoloLens arriveront prochainement chez nous, d’abord bien sûr sous la forme de kit de développement, puis à terme pour les particuliers, car elles ouvrent de nouveaux champs de possibilités tant au niveau usages qu’applicatifs.

 

Agnès Van de Walle a ainsi fait le tour de secteurs-clés chez Microsoft, sans revenir non plus sur tout ce qui entoure Azure : cloud, machine learning, Cortana, Bing,…, qui ne font pas partie des champs de compétence de son poste. Quoi qu’il en soit, cela permet de mieux cerner ce que la firme cherche à faire et dessine comme stratégie autour de ses différents produits.

Source : ITespresso